Les légumes disponibles en hiver, comme les poireaux, les choux ou les carottes, tiennent une place significative dans l’alimentation saisonnière. Variés en goût et en texture, ils se prêtent à de nombreuses préparations et permettent quelques possibilités d’associer mets et vins. Explorons comment ces produits peuvent s’associer à différents vins pour enrichir une expérience culinaire cohérente.
Les légumes d’hiver dans la cuisine quotidienne
Utilisés fréquemment dans les plats cuisinés durant la saison froide, les légumes d’hiver occupent une place non négligeable dans les habitudes alimentaires, aussi bien traditionnelles qu’actuelles. Ceux que l’on utilise le plus sont :
- Les poireaux, souvent trouvés dans des recettes douces ou mijotées.
- Les choux, comme le chou de Bruxelles ou le chou kale, présents dans de nombreux plats grâce à leur goût marqué.
- Les carottes et les panais, choisis pour leur touche légèrement sucrée.
- Les courges, telles que le potimarron ou la butternut, adaptées aux soupes ou aux plats au four.
Au-delà de leur goût, ces produits végétaux présentent une densité nutritionnelle favorable, avec un bon apport de vitamines et de minéraux. On les retrouve dans de nombreuses cuisines régionales, où ils sont mis en valeur par des méthodes variées de cuisson et d’assaisonnement.
Associer vin et légumes : rechercher un juste accord
Chaque légume a ses propres caractéristiques, qu’il convient de prendre en considération lors du choix du vin. Par exemple :
- Les poireaux, lorsqu’ils sont simplement cuits ou intégrés dans des plats doux, peuvent être accompagnés par un sauvignon blanc. Des plats plus denses comme les feuilletés ou les gratins supportent aussi un pinot gris.
- Le chou de Bruxelles, surtout quand il est cuit avec du beurre ou gratiné, convient à un riesling-sylvaner ou un pinot gris, dont l’acidité soutient son intensité.
- Les carottes et les panais, avec leur saveur sucrée naturelle, trouvent un certain équilibre avec un chasselas ou un viognier.
Voici une synthèse des combinaisons possibles :
Légume d’hiver | Suggestions de vins |
---|---|
Poireau | Sauvignon blanc, silvaner |
Chou de Bruxelles | Pinot gris, riesling-sylvaner |
Carotte | Chasselas, riesling-sylvaner |
Choucroute | Riesling d’Alsace sec |
Un chef expérimenté dans la cuisine hivernale expose son approche : « Lors de la préparation de plats à base de légumes d’hiver, j’essaie d’ajuster les saveurs en jouant sur la texture des sauces, puis je choisis des vins blancs un peu plus ronds, comme le gewürztraminer, pour qu’ils soient en lien avec l’ensemble du mets. »
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Cuisson et influence sur le choix du vin
La manière de cuisiner les légumes modifie le profil aromatique des plats, ce qui oriente naturellement la sélection du vin :
- Au four : Les légumes rôtis comme les carottes gagnent en douceur ; un viognier dévoile ses atouts dans ce type de combinaison.
- En cocotte : Les choux braisés sont servis avec des vins ayant une présence un peu plus marquée, à l’image d’un pinot gris.
- En velouté ou en purée : Des préparations à la texture lisse appellent à des blancs souples, tels qu’un chardonnay issu du Jura.
Il est pertinent d’ajuster sa sélection en prenant en compte non seulement le légume, mais surtout la technique de cuisson et la structure du plat. Cette démarche permet un ensemble cohérent entre le vin et le plat servi.
Tendances alimentaires et associations actuelles
La popularité croissante des choix végétariens ou véganes valorise largement les légumes d’hiver dans les menus contemporains. Des recettes telles que les curry de légumes ou les gratins au potimarron sont de plus en plus présentes. Ces plats peuvent bien trouver un écho dans des vins comme :
- Un riesling sec qui maintient une certaine fraîcheur lors de la dégustation.
- Un viognier, dont les notes amples permettent un lien intéressant avec des préparations un peu plus riches.
- Un côtes-du-rhône blanc, qui soutient relativement bien des ingrédients marqués par les épices ou les herbes.
Ce type d’approche valorise la diversité des produits végétaux tout en permettant un accompagnement souple et bienvenu à table. Le vin devient alors un élément d’accompagnement mesuré et réfléchi, plutôt qu’un point central du repas.
Un blanc doux en bouche, tel qu’un pinot gris, peut aider à maintenir une cohérence entre la texture veloutée et le vin choisi.
Un blanc vif comme un sauvignon ou un chasselas peut accompagner simplement la majorité des légumes cuisinés sans excès d’assaisonnement.
Ces produits fournissent des éléments intéressants pour le maintien d’une alimentation équilibrée durant la saison froide, en complétant les apports de vitamines A, C et de minéraux comme le potassium et le magnésium.
En choisissant des boissons peu alcoolisées et légères, tout en variant les légumes, il devient possible de conserver de bons apports et une alimentation nuancée sur la durée.
Les combinaisons entre vins et légumes d’hiver reposent davantage sur le mode de préparation du plat et sa consistance générale que sur un mariage strict entre un légume et un cépage. Un blanc légèrement aromatique comme le riesling ou le sauvignon trouve bien sa place avec différents plats végétariens. Prendre le temps de varier les recettes tout en expérimentant est souvent une piste valorisante pour renouveler ses menus d’hiver. Intégrer davantage de légumes dans les repas de saison peut donc contribuer à une alimentation plus diversifiée sans négliger le contexte gustatif.
Sources de l’article :
- https://www.hachette-vins.com/cuisine-vins/detail-categorie/35/accords-et-recettes-d-hiver/accord/
- https://avis-vin.lefigaro.fr/connaitre-deguster/o25984-accord-mets-vins-que-boire-avec-des-legumes-oublies
- https://www.masculin.com/la-cave/605793-ces-accords-mets-vins-sont-parfaits-pour-sublimer-un-potage-de-legumes-et-apporter-une-touche-de-raffinement-a-votre-repas/